Le Manifeste

Mandamac est un support d’expérimentation qui a pour but d’explorer des méthodes alternatives de faire monde, d’y rendre le plus propice possible l’inattendu. 

Avec un strict respect à la législation française et un profond dégoût du marketing moderne, j’œuvre humblement à porter et penser une contre culture héritée des artistes qui font sens à mes yeux.

Prix libre à partir du coût de revient

Mandamac souhaite offrir une alternative à la consommation moderne en ayant pour objectif de responsabiliser ses clients. En se basant sur les données transmises en toute transparence (coûts matière, temps de travail, taxe, ..), je vous laisse la liberté de fixer le prix d’achat du hamac à hauteur minimale de son coût de revient.

Il est d’ordre dogmatique d’énoncer : ” Les biens sont accessibles à tous et l’achat est régulé par un prix”. Au contraire, dire “Les biens sont accessibles à certaines personnes à n’importe qu’elle prix” pourrait à la fois paraître bête et dangereux par le fait de la sélection. Pire encore, elle pourrait faire passer le dogme pour un éclair de génie.

Structure artisanale française

Les hamacs sont fabriqués à Nancy dans mon appartement. La fabrication concerne la couture du hamac, de son sac de rangement, ainsi que l’assemblage des différents composants. Par toute transparence, mon processus de fabrication possède la capacité d’être nomade. La fabrication a lieu là où je me trouve avec ma machine et mon tissu.

Prix libre à partir du coût de revient

Mandamac souhaite offrir une alternative à la consommation moderne en ayant pour objectif de responsabiliser ses clients.

En se basant sur les données transmises en toute transparence (coûts matière, temps de travail, taxe, ..), je vous laisse la liberté de fixer le prix d’achat du hamac à hauteur minimale de son coût de revient. 

Légers, robuste et peu encombrant

Les hamacs sont conçus dans l’objectif de répondre à des problématiques de poids et d’encombrement en situation de randonnée longue durée et d’offrir une alternative à la tente de bivouac classique. Il se glisse facilement dans le sac de rand comme de tous les jours. 

Environnement

Deux gammes se distinguent parmi les hamacs fabriqués chez Mandamac : 

Ultraléger : Fabriqué avec du tissu Nylon Ripstop 40D, neuf et fabriqué sur mesure par mon fournisseur en Chine. En France et en Europe, je n’ai trouvé que des revendeurs pour ce type de matière technique, j’ai donc pris le parti de remonter directement jusqu’au fournisseur. Certes, ce n’est pas très reluisant, le tissu est issu de la petro-chimie et teint. Son impact environnemental est loin d’être moindre, tant dans sa fabrication que de son acheminement jusqu’à mon atelier ; c’est pourquoi, la conception est orientée vers la durabilité du hamac et des sangles de suspension. La méthode de tissage Ripstop consiste en un maillage qui permet d’améliorer les qualités mécaniques du tissu et donc, d’optimiser la densité du fil utilisé pour tisser chaînes et trames. On obtient alors un tissu plus léger qui résiste mieux, on économise ainsi de la matière, du volume et du poids.

En trois ans, j’ai commandé pour un peu moins de 100 Kg de matière plastique, je porte mon fardeau tout en œuvrant dans le développement d’une gamme issue du réemploi.

– Surcyclage : Fabrication grâce au réemploi d’enveloppe de montgolfière réformée, provenance locale. Pour l’instant j’ai pu récupérer 2 montgolfières que j’ai en parti surcyclée pour en faire des hamacs. J’en ai fabriqué une cinquantaine à l’aide de ces deux montgolfières, une partie de l’enveloppe est irrécupérable à cause de l’usure provoquée par la chaleur. Ce processus de réemploi est complexe, car elle requiert énormément de temps de compréhension du pattern de l’enveloppe, de découpe, de lavage, de couture. Tout ceci dans un appartement de 28m² au deuxième étage d’un immeuble. Monter un sac de 120Kg dans une cage d’escalier c’est pas facile, mais alors le faire passer dans l’encadrement de la porte d’entrée était presque mission impossible. Au fil du temps j’ai finit par mal vivre cette complexité logistique et la cohabitation, c’est pourquoi j’ai mis entre parenthèse la récupération d’enveloppe. J’attends de trouver un atelier plus vaste, de plein pied, qui me permettra de poursuivre ce projet dans le futur.

Au delà de ces deux gammes, je me projette vers une troisième issue de fibres naturelles. Au départ je les avais écarté car mon projet s’orientait principalement sur la marche ultra-légère, où l’on recherche des matières légères et qui ne s’altèrent pas au contact prolongé de l’humidité. Cependant, je commence à en avoir un peu marre de travailler avec du plastique, qu’il soit neuf ou surcyclé. Je me laisse le temps de construire pas à pas ce projet et m’applique à le rendre toujours plus vertueux.